Share Alike, le tournage est lancé !

Bonjour tout le monde !

La dernière fois, on était en train de finir d’écrire le dossier du projet avec Drôle de Trame, ce qui allait nous permettre de nous lancer dans la recherche de subventions. Après quelques refus, on a tout de même décroché le Fonds Emergence de Pictanovo ! On a été très contents d’avoir des financements de la Région Nord, surtout qu’on a eu la totalité du budget qu’on avait demandé.

L’aventure avec Drôle de Trame s’est arrêtée au moment où on a eu cette subvention. On remercie encore Audrey de s’être autant impliqué dans ce projet et de nous avoir consacré autant de temps. C’est une aide qui nous a été plus que précieuse !

Ce premier financement nous a permis de nous lancer concrètement dans le tournage de la série. On aimerait vous présenter l’équipe, dont on est très fiers ! On est accompagné à la technique par Ludivine Pelé au son et Fanny Dujardin à l’image.

On a commencé en mai 2022 à Marseille. On est allé rendre visite au collectif Polynôme qu’on avait déjà rencontré au tout début du projet. Iels organisaient une nouvelle exposition à Buropolis et on est allé leur poser de nouvelles questions et filmer le finissage et le démontage.

En novembre 2022, on est allé à Paris pour filmer Rrrrrose Azerty chez elle, dans son appart. On a discuté DRM, Free Music Archive, et surveillance numérique avant d’assister à un concert privé directement dans son salon.

Et ça a été au tour de Joseph Paris de nous inviter pour une session de street photo avant de nous faire une place dans son studio de mixage. Il finissait les dernières retouches de son nouveau film, Le Repli.

En janvier et février 2023, on a continué sur notre lancée. De retour à Paris, Colette de Polynôme a pu rencontrer Benjamin Jean dans les bureaux de Inno3. On leur a fait tirer les cartes, pas pour voir l’avenir, mais pour nous dire ce qu’iels savaient de l’histoire du droit d’auteur.

On a directement pris le train le lendemain pour aller voir David Revoy à Montauban. On était très content·es de se revoir et on a même eu le droit à un dessin spécial de Pepper en grande prêtresse pour l’occasion !

Et en février, direction Bures-sur-Yvette pour rencontrer Simon Giraudot aka Gee et parler bande-dessinée et jeux vidéo. Il nous a raconté beaucoup de choses sur comment il arrivait à vivre de sa création tout en restant fidèle au libre.

Fin avril, on se rend dans l’Aveyron pour une résidence de travail du Cinéma Voyageur. On espère rentrer de ce tournage avec plein de nouvelles choses à vous raconter. Ce qui est sûr c’est qu’on a plein de surprises encore sous le coude, plein d’autres artistes et colectif·ves dont on a hâte de vous parler.

On espère aussi se mettre rapidement au montage d’un premier épisode. D’abord pour pouvoir vous montrer des premières images mais aussi parce qu’on a va certainement manquer d’argent pour la fin du tournage et toute la post-production (diffusion comprise). Ce premier épisode nous servira de pilote pour pouvoir relancer des demandes de subventions axées sur le montage image / son, l’étalonnage ou encore le mixage.

Merci de continuer à nous suivre sur la longueur. Un projet comme celui-là, c’est toujours beaucoup plus long que ce qu’on croit… On est les premiers surpris.

A bientôt !

Tristan et Pablo

Sortir du cadre évolue !

Bonjour à tous·tes,

On n’a pas tenu notre promesse de ne pas attendre six mois avant de vous donner des nouvelles du projet, mais on vous rassure, on est toujours là et on travaille d’arrache-pied à la création du documentaire. Comme on vous disait la dernière fois, on s’est associé avec une boîte de production audiovisuelle qui s’appelle Drôle de Trame et qui est spécialisée dans le documentaire. Depuis des mois, on échange avec Audrey Ferrarese qui nous délivre des conseils précieux qui nous permettent de faire évoluer le projet toujours plus loin.

En ce moment on travaille sur la forme de la web-série et depuis quelques semaines elle a un nouveau nom : SHARE ALIKE. Share alike c’est la formule anglophone utilisée dans les licences libres qui signifie « partage dans les mêmes conditions » et c’est vraiment ce qui permet de garder l’esprit du libre dans les domaines artistiques. Alors évidemment nous ça nous a parlé !

On est sur le point de terminer une version du dossier qui résume le projet. Alors on sait, vous allez nous dire : « mais vous avez passé autant de temps sur l’écriture d’un dossier ? ». Et bien oui. Mais ce dossier ça va être notre porte d’entrée pour demander des financements et c’est ce qui va déterminer la vie de la série. Alors on s’est appliqué et on a pris le temps qu’il fallait. Notre prochain objectif sera donc d’aller toquer aux portes des financeurs et d’aller décrocher des subventions sans renoncer à diffuser la série sous licence libre, et ça ne va pas être une mince affaire ! Mais on y croit et on est déterminé.

Pour l’instant on a pratiquement pas touché à vos dons de la campagne de crowdfunding. On les garde bien au chaud quand la production de la série débutera. Nous voulions aussi vous prévenir que depuis la campagne en février 2020, Lent ciné est devenue une association reconnue d’intérêt général et comme nous avons mené la campagne HelloAsso autour du don plutôt que de la contrepartie, il vous est désormais possible de nous demander un reçu fiscal afin de déduire un pourcentage de votre don sur vos impôts. Si ça vous intéresse, n’hésitez pas nous envoyer un mail.

On espère que les choses vont s’accélérer les prochains mois mais rien n’est plus évident en cette période de torpeur générale… Quoi qu’il arrive nous vous tiendrons au courant des avancées de Share Alike autant que possible !

A très vite,

Tristan et Pablo

Nouvelles de septembre

Bonjour à toutes et à tous,

Quelques nouvelles du projet, après tout ce temps et avec les conséquences de la pandémie.

A ce jour, nous avons récolté 2896€. Pour faire un film, c’est peu. Pour nous, c’est énorme. Parce que vous êtes plus de 80 personnes à nous faire confiance, et à souhaiter que ce projet se réalise. Et que ça nous fait du bien, ça nous pousse, ça nous montre que le sujet est intéressant, et que nous sommes beaucoup plus que deux à vouloir qu’une œuvre en parle. Et puis concrètement, vos dons nous permettent de ne plus puiser dans notre argent personnelle, ce qui est plus confortable pour nous. Alors merci. Merci de nous accompagner.

Six mois se sont passés depuis la fin du financement participatif. Le covid a évidemment remis en cause nos plans, notamment de tournage. Mais nous avons eu la chance, grâce à l’aide de Joseph Paris, de visio-rencontrer une productrice, qui elle aussi croit en notre projet, en nous. Et nous aide à avancer par son attention et ses conseils avisés. En plus de la pandémie, cette rencontre nous a fait changer nos plans. Nous travaillons depuis à l’écriture d’une web-série. Le projet prend forme : nous avons une vision de plus en plus claire de ce que nous voulons faire, de ce à quoi cette série pourra ressembler. Elle sera évidemment sous licence Art libre. Et deviendra ensuite un film. On espère avoir bientôt des bonnes nouvelles à partager.

Si vous souhaitez être tenu·es au courant de la suite du projet (promis on n’attendra pas six mois pour vous redonner des nouvelles), vous pouvez vous inscrire à la newsletter de Sortir du cadre via la page d’accueil du site, dans la colonne de droite.

A bientôt.

Pablo et Tristan

Des nouvelles du projet

Alors que la campagne de financement participatif continue jusqu’au 2 mars, nous prenons le temps de vous en dire plus sur le projet.

L’envers du décor

Quand l’idée du film a germé, la forme d’entretien face caméra s’est très vite imposée. Parce que ces sujets sont complexes et qu’il nous fallait de la matière, pour comprendre et faire comprendre. Et parce que n’ayant pas d’argent mais déjà un peu de matériel, c’est une forme assez facile à mettre en place.

Concrètement, on s’installe là où c’est possible, dans un café, un bureau, une salle de réunion ou un salon. On met en place un appareil photo numérique reflex sur un pied, trois micros (un sur l’appareil, un sur la personne interrogée et un entre les deux), et puis c’est parti ! Pablo est à la technique, il gère l’enregistrement des images et du son, et Tristan est en face de la ou des personnes interviewées. Il mène l’entretien, à partir d’une grille préparée en amont, il pose les questions, demande des précisions, des clarifications, en réagissant à ce qui est dit. Et parfois, Pablo pose aussi des questions.

 

 

Une fois l’entretien réalisé, nous retranscrivons ce qui a été dit, ce qui nous permet de faire le montage d’abord à partir du texte. Cela nous aide aussi pour réaliser des sous-titres.

Nous avons pour l’instant réalisé huit entretiens, dont on vous montre des extraits jusqu’à la fin de la campagne.

Depuis qu’on a commencé, nous avons en tête et nous nous questionnons sur la diversité des personnes que nous interrogeons. Parce que nous ne voulons pas faire un film avec uniquement des hommes blancs, et ainsi reproduire les inégalités à l’œuvre dans la société. Sauf que parmi les personnes qui émergent dans l’art libre en France, qui sont arrivées jusqu’à nos yeux et nos oreilles, il y a principalement des hommes blancs. Nous sommes attentifs, mais un peu démunis – étant pour l’instant bénévole, notre temps n’est pas extensible à l’infini, c’est pourquoi nous allons souvent vers la facilité, ce qui renforce les inégalités. Alors nous vous demandons de l’aide : pouvez-vous nous faire connaître des artistes qui publient leurs œuvres sous licence libre (voir de libre diffusion) ?

La personnage principale du film

Une fois la forme de l’entretien face caméra posée, nous avons pu imaginer d’autres formes pour construire le documentaire. C’est ainsi que nous sont venues les idées de réutiliser des œuvres sous licence libre, et de montrer des artistes au travail, en pleine création – ce que l’on ne voit pratiquement jamais. Et puis nous avons réfléchis à une sorte de synthèse entre ces trois formes : suivre une artiste, qui place ses œuvres sous licence libre, pendant plusieurs jours, pour en quelque sorte rentrer dans son quotidien, dans sa vie. La regarder travailler, la faire parler de ses expériences, de ses créations artistiques, de sa relation avec le public. Voir comment, concrètement, elle vit aussi. Pour rendre palpable une personne derrière les licences, derrière les œuvres, derrière la création.

Et là encore une fois, nous avons besoin de vous, de votre relais, pour trouver la personne qui acceptera de nous ouvrir les portes de son espace de travail, de son quotidien, de sa vie.

Nous publierons une annonce plus formelle dans les prochains jours.

Le crowdfunding

On ne va pas vous mentir, au début de la création du film, nous espérions ne pas avoir besoin d’un crowdfunding pour le financer. Et puis le réel nous a rattrapé. Nous avons passé beaucoup de temps à écrire des dossiers, mais aucun n’a abouti. Nous avons fait le pari de commencer le tournage rapidement, pour pouvoir prendre le temps de comprendre et réfléchir. Et pour cela, nous avons financé le tournage sur nos deniers propres. Malheureusement nous arrivons au bout de nos possibilités. Parce qu’on pense que tout le travail fourni jusque-là est intéressant et nécessaire, et qu’il a besoin de continuer, nous avons décidé de nous tourner vers vous. Et on ne le regrette pas.

Oui, un crowdfunding, c’est chronophage et stressant. Parce que nous ne sommes pas des pros du marketing et que nous avons peu de relais, parce que nous ne sommes pas super à l’aise avec le fait de vous demander de l’argent, et parce que la concrétisation de tout le travail jusque-là réalisé pour le film dépend de cette campagne.

Et puis nous lançons la campagne, et les dons affluent. De nos proches d’abord, familles et ami⋅es, et ça nous rassure d’être entouré de personnes qui croient en nous. De personnes rencontrées pour le film et la série, qui continuent de nous aider et de nous soutenir. Et puis d’inconnu⋅es, qui découvrent le projet et veulent le voir se concrétiser. C’est beau. Ça nous fait du bien. Ça nous rassure. Et ça donne du sens à ce qu’on fait. Et à comment on le fait aussi. Tous ces dons, qu’ils s’agissent d’argent ou de temps – un nombre incalculable de gens a relayé l’information –, nous prouve que le capitalisme n’est pas encore partout, qu’il reste des marges, des interstices, qui ne demandent qu’à s’agrandir.

Au moment où ces lignes sont écrites, 51 personnes nous ont donné 1780€. Et des centaines d’autres ont permis ces dons en relayant l’information. On vous dit un grand merci, du fond du cœur et des tripes. Et puis on continue, parce qu’il reste 15 jours. Et que 2500€ est un minimum pour que nous puissions continuer le tournage du film et de la série.

Participer au projet ?

Si vous voulez participer au projet au-delà de la campagne, nous avons besoin d’aide pour au moins trois tâches : la retranscription des entretiens, la réalisation de sous-titres (à partir de ces retranscriptions), ainsi que la traduction dans d’autres langues.

Au passage, on tenait à remercier publiquement Camille pour cette magnifique linogravure, et Laura, pour une grosse partie des traductions en anglais !

Vous pouvez nous contacter via le formulaire, par mail (lentcine_arobase_riseup_point_net) ou via les réseaux sociaux.

La campagne de financement participatif

03/02

A partir d’aujourd’hui et pendant 28 jours, on va faire connaître et financer #Sortirducadre. Parlez-en, partagez, donnez !

#Sortirducadre, c’est un projet de film et de série documentaire sur les artistes et les œuvres sous licences libres et ouvertes dans l’art. #artlibre

04/02

#Sortirducadre : bande-annonce, avec l’utilisation d’images du film 492 shots de Joseph Paris, la musique d’Ödland pour l’école du chat noir de Lorenzo Papace, et leurs voix à tous les deux. #artlibre https://josephparis.fr/492shots/ https://soundcloud.com/lecoleduchatnoir

05/02

#Sortirducadre : nous avons dépassé la barre des 1000€ de dons, 35 personnes ont contribué et beaucoup plus ont relayé ! Un énorme merci pour toute cette confiance, qui donne encore plus de sens à ce projet. #artlibre

06/02

#Sortirducadre, c’est un projet de film et de série documentaire sur les artistes et les œuvres sous licences libres et ouvertes dans l’art. Bien sur sous licence Art Libre 1.3 et CC BY-SA 4.0. http://artlibre.org/ https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr

Lent ciné est né au début de l’année 2016, à l’issue de la création du documentaire Et vos rêves ?, sur l’antipub à Lille. Nous n’étions alors que des néophytes dans tous les domaines de la création mais nous avons appris en faisant. http://lentcine.tuxfamily.org/et-vos-reves/

Parce que nous avons la volonté d’être un vecteur des luttes, tous nos films sont sous licences ouvertes ou libres, pour être vu par le plus grand nombre.

Nous avons commencé par placer nos films sous licences ouvertes, et puis nos réflexions avançant, nous avons opté pour les licences libres. Certains films sous licence ouverte seront d’ailleurs bientôt placés sous licence libre.

L’envie nous est ensuite venue de montrer d’autres films libres, c’est pourquoi nous avons créé Nos désirs sont désordres, festival de films libres de critiques sociales. La 4è édition aura lieu du 10 au 12 avril au cinéma l’univers à Lille. http://lentcine.tuxfamily.org/2019/02/22/festival-nos-desirs-sont-desordres-3/

Habité⋅es par l’envie de créer et de partager les savoirs, nous avons organisé plusieurs kino cabarets : Lillo kino. Le principe : 48h ou plus pour créer collectivement des œuvres. http://lentcine.tuxfamily.org/2019/01/26/lillo-kino-3-22-23-24-mars-2019/

L’objectif du collectif est de créer, de montrer, de partager et d’échanger. Le collectif soutient et tente de faire connaître le mouvement du libre, en utilisant des outils libres et des licences libres. http://lentcine.tuxfamily.org/qui-sommes-nous/

Lent ciné s’affirme comme un collectif anticapitaliste, auto-géré, bienveillant, cherchant à lutter contre toutes formes d’oppression, y compris les plus quotidiennes. http://lentcine.tuxfamily.org/le-manifeste/

Nous défendons un cinéma libre, car nous le souhaitons accessible, affranchi du système commercial lucratif et du droit de propriété. Par le collectif et l’entraide, nous décidons d’abolir la hiérarchie et la compétition qui règne dans l’industrie cinématographique.

07/02

Pablo Albandea est l’un des deux réalisateurs de Sortir du cadre. Attaché à l’image analogique plutôt que numérique, il développe une esthétique au croisement de l’abstraction et de l’intimité documentaire.

Lent ciné projette son premier court-métrage Sur la Terre lors de la première édition du festival Nos Désirs sont Désordres. Marqué par les réflexions autour du libre dans le monde de l’art, il rejoint le collectif et place désormais ses travaux sous licence libre. http://pabloalbandea.com/sur-la-terre/

D’abord tourné vers la performance audiovisuelle, il évolue aujourd’hui aussi bien dans le cinéma que dans le théâtre, la danse ou l’art contemporain.

Il collabore régulièrement avec des artistes comme Damien Jibert, le chorégraphe Thomas Ballèvre (Super[p]oser, Autopilote)ou le groupe de musique électronique expérimentale Grand 8. https://www.youtube.com/watch?v=cgOp5Aa0Wf4

Il fait partie de la compagnie Les Enfants Sauvages (Choisir l’Écume, Game Over)et du groupe audiovisuel Asié Usu (Gingko, La Lune Vague). http://pabloalbandea.com/

08/02

Tristan

Tristan Duval est le second réalisateur de Sortir du cadre. Très engagé, il se forme sur le tas à l’image et au son, et se sert de ces media pour extérioriser et pour comprendre et critiquer ce monde capitaliste et patriarcal.

En 2015, il entreprend, avec d’autres, la réalisation du film Et vos rêves ?, qui suit les militants antipub de Lille qui préparent le procès de deux d’entre eux pour barbouillage de supports publicitaires. http://lentcine.tuxfamily.org/et-vos-reves/

C’est à ce moment-là qu’il découvre vraiment les licences ouvertes et libres dans l’art, et prend conscience du rôle qu’elles peuvent jouer. Tristan prend goût à la création audiovisuelle, et continue à créer, tout en se formant, à la fois aux outils et à la théorie.

En 2018, il termine son premier long-métrage solo : Où je vais ? Un film-expérience sur un an de vie. Son travail met l’humain au centre, tout en essayant de comprendre les mécanismes à l’œuvre dans nos sociétés. http://lentcine.tuxfamily.org/ou-je-vais/

Aujourd’hui, Tristan continue à travailler sur ses projets de films et à s’investir avec Lent ciné. Il se forme à la photographie et à la musique et publie ses créations sous licences libres. http://tristetemps.tuxfamily.org/

09/02

Joseph Paris est cinéaste. En 2006, il réalise Le bal des innocents, première initiative de long métrage français sous Creative Commons. http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18387109.html

En 2008, il est à l’initiative du collectif Kassandre et milite contre le concept de propriété intellectuelle et pour l’utilisation des licences copyleft dans le cinéma. http://kassandre.radicalcinema.org/

En 2012 il filme le mouvement Femen et réalise en 2014 Naked War, film dans lequel il décode la grammaire cinématographique de ces actions spectaculaires. https://josephparis.fr/naked-war/

A partir de ce moment-là, son travail prend deux directions : il réalise des films produits, dans les circuits du cinéma copyrighté, et d’autres, plus expérimental, qu’il place sous licence libre. https://josephparis.fr/

Il termine actuellement Le repli, un long-métrage documentaire qui cherche à déterminer comment un certain repli identitaire est parvenu à s’imposer et à se rendre admissible. https://josephparis.fr/le-repli/

Joseph Paris est la première personne que nous avons interrogé pour #Sortirducadre. Et nous tenions encore à le remercier parce qu’il nous a beaucoup aidé depuis !

10/02

Joseph Paris nous parle du modèle donner-donner.

 

11/02

#Sortirducadre : Antoine Moreau se définit comme un artiste peut être. Il a été à l’initiative et co-rédacteur de la Licence Art Libre en 2000, et a mis en place l’association Copyleft Attitude. http://artlibre.org/

Il est aussi maître de conférences au département Multimédia de l’Université Franche-Comté. Il réfléchit aux concepts d’art libre et de culture libre, et partage le fruit de ses pensées par écrit et lors de rencontres. https://framablog.org/2009/05/14/art-libre-et-culture-libre-antoine-moreau/

Ses œuvres sont tournées vers les autres, ses rencontres et le partage faisant parties des œuvres. https://framablog.org/2017/08/16/antoine-moreau-linfini-est-en-cours/

Lors de notre rencontre, il nous a offert une sculpture, numérotée 952. Elle est toujours près de Poitiers et n’a que peu bougé. Mais elle se prépare à un grand voyage. https://antoinemoreau.org/

12/02

Antoine Moreau nous parle des différentes licences.

 

13/02

#Sortirducadre : Lorenzo Papace est directeur artistique, réalisateur et compositeur. Il est à l’origine du manifeste pour une intermittence universelle des arts. https://www.artinsider.fr/blog/un-salaire-pour-tous-les-artistes-manifeste-pour-une-intermittence https://lorenzopapace.fr/

Il fonde son groupe Ödland, qui offre une musique contemporaine, poétique, teintée de mélancolie parfois d’humour. Enrichie par son univers visuel, elle oscille entre folk, pop, chansons aux couleurs classiques ou parfois électroniques. https://vimeo.com/306144651 https://odland.fr/

Au fil des années, des clips et films réalisés, il s’est spécialisé dans un travail sensible du papier en volume pour ses œuvres, scénographies, stop-motion et photographies. https://vimeo.com/42315862

Il est aussi le créateur de l’école du chat noir, une série animée qui veut vulgariser l’anarchisme, « une école de la révolte et de la liberté » qu’on vous recommande chaudement. https://invidio.us/channel/UCqJ4PgXsd2KFY2K2Vldc-MQ

14/02

Lorenzo Papace nous parle de la figure de l’artiste.

 

15/02

#Sortirducadre : Aryeom et Jehan font partie de l’association LiLa (libre comme l’art) et oeuvrent à la création de ZeMarmot, un projet de film d’animation libre. https://libreart.info/fr/

Aryeom est réalisatrice de films d’animation indépendants. Son premier court métrage co-réalisé, « Grandma Ocean », a été reçu dans plus d’une dizaine de festivals et a gagné 2 prix. Elle est scénariste consultante et réalisatrice de ZeMarmot. https://girinstud.io/fr/

Jehan a été acteur. Il se tourne ensuite vers l’informatique et voyage. Il est l’un des principaux contributeur de Gimp (plus de 600 commits ces dernières années), et est le scénariste principal et développeur de ZeMarmot. https://girinstud.io/fr/

ZeMarmot est un projet de film d’animation 2D, qui sera diffusé sous licences Libres CC BY-SA et Art Libre, entièrement créé avec des Logiciels Libres (GIMP, Blender, Ardour…), et financé par des centaines de personnes et organismes du monde entier. http://film.zemarmot.net/fr/

16/02

#Sortirducadre : des nouvelles du projet. Au menu : l’envers du décor, la personnage principale du film, le crowdfunding et comment participer au projet. http://lentcine.tuxfamily.org/2020/02/16/sortir-du-cadre-des-nouvelles-du-projet/

17/02

Aryeom et Jehan du projet ZeMarmot nous parle de la nécessité de payer les artistes, malgré le manque de moyens.

 

18/02

#Sortirducadre : Benjamin Jean est juriste, spécialisé en propriété intellectuelle. Il est impliqué dans les projets collaboratifs, ouverts, libres, que ce soit dans le domaine du logiciel ou le domaine artistique. Et il pratique la musique. https://inno3.fr/equipe/benjamin-jean

Il a fondé son cabinet de conseil en #OpenInnovation Inno³, est président de l’Association « Open Law, le droit ouvert » et est co-fondateur d’EOLE (European Open source & Free Software Law Event). https://inno3.fr/ http://openlaw.fr/ http://eolevent.eu/

Il est également administrateur de l’association Framasoft et co-fondateur de Veni Vidi Libri, qui a pour objectif de promouvoir les licences libres et open source. https://framasoft.org/fr/ http://vvlibri.org/fr

Il a écrit Option Libre. Du bon usage des licences libres, et contribué à l’ouvrage Histoires et cultures du Libre, tous deux publiés par framabook. https://framabook.org/optionlibre-dubonusagedeslicenceslibres/ https://framabook.org/histoiresetculturesdulibre/

19/02

Benjamin Jean nous parle du droit d’auteur aujourd’hui.

 

20/02

#Sortirducadre : Niccolò Moscatelli est artiste, Blandine Bernardin produit des expositions, et iels sont aussi commissaires d’exposition, membres du collectif curatorial Polynome. https://www.theshowroom.org/relationships/niccolo-moscatelli

Fondé en 2017, Polynome il fonctionne de manière décentralisée et informelle. Tel un laboratoire, le collectif mène un constant travail de recherche qui se présente au public sous la forme ouverte d’expositions, d’éditions, d’événements… https://www.polynome.org/

Les sujets qu’il explore portent principalement sur les pratiques sociales et démocratiques qui se manifestent en réponse au système actuel dominé par le capitalisme tardif. https://www.polynome.org/

En 2019, le collectif présente l’exposition Please Trespass, qui est une invitation à questionner les notions de propriété intellectuelle et de droit d’auteur et les limites – légales, économiques, et créatives – qu’elles posent. https://www.polynome.org/please-trespass

Les artistes présent⋅es dans l’exposition traduisent ces questionnements par des méthodes de création et de diffusion alternatives : licences libres, outils en open source, réappropriation de contenus… https://www.polynome.org/please-trespass

21/02

Niccolò et Blandine, de Polynome, imaginent d’autres manières de rémunérer les artistes.

22/02

#Sortirducadre : Aisyk et Nomys_Tempar sont notamment musiciens et membres de l’association Musique Libre.

Aisyk s’essaie à différents instruments (synthé, harmonica, sansa…), manières de composer (nanoloop, renoize, hydrogen…). Il trouve récemment son bonheur dans des compositions en direct avec sa console de jeu NDS et le logiciel Korg DS-10. http://www.aisyk-projets.fr/qui-suis-je/

Nomys_Tempar est également un musicien autodidacte. Il apprend d’abord la batterie, puis la guitare, et compose de la musique, notamment électronique, pour différents projets. Il est également membre des association Alolise et Khaganat. https://nomystempar.fr/#aboutme

Depuis 2004, l’association Musique Libre milite pour que la musique soit accessible à tous, dans le respect des droits d’auteur. Elle soutient et promeut la création et l’exploitation musicale indépendante dans le cadre des licences libres et ouvertes. http://musique-libre.org/a-propos/

Elle accueille chaque jour sur la plateforme Dogmazic des artistes et labels de tous pays, qui ont choisi d’autoriser le public à partager leurs créations grâce à des licences dites ouvertes, comme les Creative Commons ou la licence Art Libre. https://www.dogmazic.net/

23/02

#Sortirducadre : Aisyk de Musique Libre nous parle des sources des œuvres. #licencelibre #artlibre

24/02

#Sortirducadre : Nomys_Tempar de Musique Libre nous parle du lien avec le public. #artlibre #musiquelibre

25/02

#Sortirducadre : David Revoy est un artiste spécialisé dans l’illustration, la direction artistique, le concept-art, la narration et l’enseignement. Il travaille seulement avec des #logicielslibres sur un système #GNULinux. https://www.davidrevoy.com/static2/about-me

En 2010, il participe au projet Durian de l’institut Blender, comme directeur artistique du film Sintel, sorti en 2010. Il est de nouveau directeur artistique du film sous licence libre Spring, sorti en 2019. https://invidio.us/watch?v=WhWc3b3KhnY

En 2014, il créé le webcomic Pepper&Carrot, publié sous licence Creative Commons BY, et financé par des milliers de personnes partout dans le monde. L’épisode 31 est sortie il y a quelques semaines. https://www.peppercarrot.com/fr/article464

A partir de 2017, il illustre la campagne #Contributopia de Framasoft, et créé pour les carnets de voyage de Contributopia en 2019, une carte responsive. Toutes ces illustrations sont publiées sous licence CC BY. https://framablog.org/2019/12/31/derniere-surprise-avant-de-refermer-nos-carnets-de-voyage/

26/02

Nous y sommes, alors qu’il reste encore cinq jours ! Vous nous avez donné 2500€ pour créer #Sortirducadre ! Merci, merci et encore merci à toutes et tous. Merci pour votre confiance !

27/02

#Sortirducadre : David Revoy nous parle du droit moral.

28/02

#Sortirducadre : Gee (/dʒiː/) est docteur en informatique, auteur-dessinateur de BD, romancier, musicien, blogueur et milite pour la diffusion et la promotion de la culture libre. https://ptilouk.net/

Il est l’auteur-dessinateur du Geektionnerd publiée entre 2009 et 2014, de la série GKND et de Grise Bouille. Ses dessins ont été utilisé pour créer Gégé, le générateur de Geektionnerd, si vous voulez vous exprimer sans savoir dessiner. https://framalab.org/gknd-creator/

En 2018, il publie Working Class Heroic Fantasy, un roman de luttes sociales, une aventure fantastique de la classe laborieuse dans un monde heroic fantasy. https://framabook.org/working-class-heroic-fantasy/

Toutes ses œuvres sont sous licence libre (CC-By-Sa la plupart du temps). En plus du libre, il milite pour « foutre en l’air le système actuel moisi de l’industrie culturelle (c’est un peu lié mais faut pas le dire trop fort) ». Il est membre de Framasoft.

Nous n’avons pas encore rencontré Gee, il est la prochaine personne que nous allons interviewer.

 

Merci à toutes et tous pour vos dons, vos relais, pour votre enthousiasme. Nous avons dépassé l’objectif de 2500€, et de nouveaux dons nous arrivent toujours. Nous sommes encore loin du minimum nécessaire pour pouvoir réaliser le film et la série, mais nous allons pouvoir aller au bout du tournage plus sereinement, et continuer à chercher des fonds. Nous avons décidé d’ouvrir ce site pour vous tenir au courant de l’avancée du projet, et pour recevoir plus facilement votre aide.

Merci, et à très vite.

Pablo et Tristan